2. Le sol2.1 Géologiea) Sur les ères primaires et secondaires,On a peu de choses à dire sur la commune de Coudes. Le socle cristallin qui constituait la majeure partie des terrains fut disloqué par la grande ride hercynienne. Il est impossible de retrouver dans la région des manifestations primaires parce qu'elles ont été recouvertes, durant l'ère tertiaire, par une quantité considérable de sédiments.  L'ère tertiaire est très mouvementée
3. Au miocène les sédiments de la région achèvent de se plisser en fond de bateau en se fracturant et en s'enfonçant peu à peu. C'est alors que se produisent les éruptions volcaniques : volcan de Pardines au Sud de la commune.  4. Au pliocène, la région prend sensiblement sa physionomie actuelle. L'activité volcanique redouble (volcan de Corent) cependant qu'un peu plus tard une période torrentielle suivant la première glaciation dessine nettement les vallées.  5. Mais c'est surtout au Pléistocène que la région prend sa physionomie actuelle. Les vallées ont pris leur forme, leur profil actuel. L'Allier creuse son lit laissant sur chaque rive des terrasses étagées qui témoignent de son ancien cours et elle recouvre les sédiments oligocènes d'alluvions quaternaires. D'autre part, les basaltes pliocènes des volcans se mêlent aux sédiments calcaires et marneux les recouvrant le plus souvent d'une couche de terre noire, bien connue en Limagne. 2.2 Le solC'est à Coudes que commence la Grande Limagne (séparée de la plaine d'Issoire par les défilés de Saint-Yvoine) qui, large de 15 à 40 km s'étend jusqu'à Gannat, sur une longueur de 90 km. Le sous-sol est constitué par du calcaire marneux et des argiles du stampien, de couleur blanche, sur lesquels la vigne occupe une place de choix. En maints endroits ces terrains constituent la terre arable, mais ils ont été parfois recouverts
La terre arable. a) Son épaisseur est extrêmement variable : grande pour les alluvions sableux du Gazon, plus grande encore pour les alluvions plus fins de la vallée de la Couze ; elle devient très faible pour les terrasses argilo-calcaires du Châtaigner qui supportent les vignes (20 à 40 cm). Là , on trouve vite « le rocher » comme disent les paysans. b) Il est facile de distinguer les limites entre les terrains de nature différente grâce aux cultures
c) Le sol est fertile en gĂ©nĂ©ral, surtout pour la vigne et les arbres fruitiers. Les rendements en cĂ©rĂ©ales, moyens dans l'ensemble, proviennent surtout du manque total d'apport d'engrais. Â
  2.3 Le sous-solLe sous-sol est peu exploité. On retire encore du sable fin et blanc qui, expédié à Puy-Guillaume, est utilisé pour la verrerie.
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